• Les derniers mots de Saddam Hussein : " À l’enfer qu’est l’Iraq !?"
    Ce que les médias ont délibérément caché
     

    Le jour sacré de l’Aïd, le monde a assisté horrifié au lynchage barbare du président de l’Iraq Saddam Hussein, soi-disant pour crimes contre l’humanité. Ce meurtre public a été sanctionné par les criminels de guerre que sont le président Bush et le Premier ministre Blair. Tout le procès a été une parodie de justice, devant un tribunal d’opérette. Des avocats de la défense ont été brutalement assassinés, des témoins menacés et des juges remplacés, à cause de leur impartialité, par des juges fantoches. Et pourtant, on nous a dit que l’Iraq avait été envahi pour promouvoir le démocratie, la liberté et la justice. »

    (Tun Dr. Mahathir Mohamad, ancien Premier Ministre de Malaysia, 30 décembre 2006)


    Le lynchage barbare de Saddam Hussein, l’ancien président de l’Iraq, a été un événement orchestré, une opération de guerre psychologique soigneusement mise en scène sous supervision US, avec l’objectif de déclencher des divisions sociales et de fomenter une violence sectaire en Iraq et, au-delà, à travers le Moyen-Orient.

    Dans leur couverture de l’exécution, les médias internationaux ont, d’une manière hautement sophistiquée, combiné la transcription de l’exécution de Saddam Hussein avec des déclarations de soi-disant témoins.

    De plus, les transcriptions ont été souvent présentées aux lecteurs hors contexte et sans explication. Plus généralement, les traductions de l’arabe ont fait l’objet de manipulations et de distortions médiatiques.

    L’exécution du dirigeant iraquien a été soigneusement fixée à un moment sensible pour les Musulmans. Elle a eu lieu le jour de l’Aid El Kebir, un jour sacré pour les Musulmans. La date de l’exécution est peut-être ce qui indique le plus clairement qu’il s’agissait là vraiment d’une opération psychologique (PSYOP*) lancée par les USA.

    La date de l’exécution a été choisie délibérément a une période sacrée pour les Musulmans afin d’exploiter la division entre chiites et sunnites. L’Aïd était en effet observé le samedi 30 décembre 2006 par les sunnites et le dimanche 31 décembre par les chiites.

    L’exécution a eu lieu le 30 décembre afin d’enrager les musulmans sunnites contre les musulmans chiites. Les médias et les déclarations officielles US ont simultanément pointé les chiites (et le « gouvernement chiite ») comme responsables de l’exécution.

    Mis à part le contexte religieux, l’exécution était en outre illégale du point de vue du code pénal et de la constitution de l’Iraq. C’est ce qu’a démontré Rizgar Mohammad Amin, un Kurde iraquien qui a été l’un des juges au procès contestable de Saddam hussein.

    L’exécution a été effectuée, comme arme psychologique, pour susciter des violences et des divisions sectaires à travers le Moyen-Orient. Le moment choisi coïncidait aussi avec de nombreuses annonces et informations faisant état de plans de guerre des USA et d’Israël contre la Syrie et l’Iran.

    Ce n’est pas une coïncidence si, peu après l’exécution, le Président US a identifié la Syrie et l’Iran comme ennemis de l’Iraq et a ordonné un raid contre un consulat iranien au Kurdistan iraquien.

    La campagne médiatique de désinformation accompagnant l’exécution a été coordonnée avec les instruments de la propagande de guerre émanant du pentagone et des services de renseignements US. Dans la foulée immédiate de l’exécution, les réseaux mondiaux des médias dominants se sont empressés de propager la désinformation que le Pentagone voulait transmettre au grand public.

    Les traductions des transcriptions des derniers mots de Saddam Hussein, scrupuleusement manipulées et dénaturées, ont inondé la chaîne mondiale d’information.

    Nous présentons ci-dessous la traduction par Global Research de l’original arabe enregistré, semble-t-il, à partir d’un téléphone portable. Nous présentons aussi, à titre de comparaison, plusieurs autres « traductions » du même original arabe.

    Transcription: notre traduction de l’original arabe

    À l’arrière-fond, une conversation, difficilement audible, a lieu : quelqu’un appelle quelqu’un d’autre dans la salle d’exécution par son nom « Ali ».

    Saddam Hussein: "Je témoigne que Mohamed est le messager de Dieu."

    Saddam Hussein: "Oh Dieu." [il dit cela pendant qu’on lui passe la corde au cou]

    Une voix engage la récitation d’une prière musulmane coutumière (une salvat): "Que les bénédictions de Dieu soient sur Mohamed et les siens."

    Toutes les voix, y compris celle de Saddam Hussein, répètent : « Que les bénédictions de Dieu soient sur Mohamed et les siens."

    Un groupe de voix : "Moqtada...Moqtada ...Moqtada." [allusion à Moqtada A Sadr, chef de l’Armée du Mahdi] …

    Saddam, amusé : "Moqtada...Moqtada! Vous trouvez que c’est ça, le courage ? " [Cela peut aussi être traduit par : "C’est ça votre virilité ?"]

    Plusieurs individus disent plusieurs fois : "Au diable!" [= « Va en enfer ! »]

    Saddam Hussein moqueur : "À l’enfer qu’est l’Iraq !? "

    D’autres voix: "Longue vie à Mohammed Baqir Al-Sadr."

    Voix isolée : "Non, s’il vous plaît. L’homme a été exécuté. S’il vous plaît, non, s’il vous plaît arrêtez."

    Saddam Hussein commence la récitation de la prière musulmane finale: "Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Mohamed est son messager. Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Mohamed… " [Saddam Hussein est soudain interrompu dans sa prière par l’ouverture de la trappe.]

    Plusieurs voix : "Le tyran est tombé !"

    D’autres voix : "Bénis soient Mohamed et les siens."

    Voix isolée : "Laissez-le pendre huit minutes."

    Plusieurs conversations continuent en arrière-fond sur Saddam Hussein.


    Note sur la vidéo originale

    La traduction de Global Research est basée sur une vidéo en arabe. La diffusion de cette vidéo faisait de toute vraisemblance partie de l’opération de renseignement sous supervision US. Il a été allégué que la vidéo avait été enregistrée avec un téléphone portable appartenant à l’un des exécuteurs. La scène est cruelle et ne ressemble pas à une exécution d’État. Pour la voir, cliquer ici<?xml:namespace prefix = o /><o:p> </o:p> 

    Traductions des médias dominants

    Ci-dessous plusieurs transcriptions de traductions. Certaines de ces transcriptions s’éloignent fortement du mot à mot du dialogue original en arabe. Les versions de CNN ou de la BBC révèlent une tentative délibérée de dénaturer les déclarations de Saddam Hussein et de présenter les Chiites d’Iraq comme étant les auteurs de l’exécution du dirigeant iraquien.

    Les traductions des médias dominants ajoutent ou intercalent des mots attribués à Saddam Hussein a ce qui a été enregistré.

    Fox News

    La transcription de Fox News ne donne même pas un aperçu des derniers mots de Saddam Hussein. Elle ne donne qu’une traduction détaillée du début de la vidéo. On peut se demander pourquoi toute la vidéo n’a pas été transcrite et pourquoi la transcription partielle a été présentée comme étant une transcription intégrale

    Transcription de Fox News

    Une nouvelle bande vidéo est parue lundi sur le web, montrant le corps de l’ancien homme fort de l’Iraq Saddam Hussein après sa pendaison le 30 décembre 2006. Voici la traduction de la conversation enregistrée sur 27 secondes entre des hommes ayant accès au corps et quelqu’un utilisant apparemment un téléphone portable équipé de caméra :

    (Inaudible)— Abou Ali Dépêchez-vous !

    -Dépêchez-vous !

    - Dépêchez-vous ! (Inaudible)

    - Allons-y, mon ami … Allez, viens, mec !

     - Je vais t’arranger ça.

     - J’arrive, j’arrive.

     - Un moment, un moment

    - J’arrive, j’arrive. - Abou Ali, Abou Ali… Tu t’occupes de ça.

    - Ok allons-y, allons-y - Viens, mon ami ! Viens, mon ami !

    - Ok, j’arrive, j’arrive.


    Transcription de la BBC

    La transcription de la BBC ne restitue pas non plus les derniers mots de Saddam Hussein, outre qu’elle présente les exécuteurs comme des chiites sauvages. Le compte-rendu de la BBC ne rend pas non plus compte du rôle de Washington dans l’ordre d’exécution.

    En outre, les derniers mots de Saddam Hussein sur l’Iraq transformé en enfer sont opportunément omis. La transcription de la BBC présente aussi les exécuteurs comme des chiites. Cela est fait par le choix de la référence à la phrase faisant allusion à la famille du Prophète et à la déclaration : "Et que Dieu hâte leur apparition et maudisse leurs ennemis », qui réfère au Mahdi, figure centrale pour les chiites.

    Traduction des sous-titres arabes accompagnant la scène de l’exécution telle que diffusée par la chaîne Al Jazeera :

    [Saddam] Oh Dieu !

    [Voix] Que Dieu bénisse Mohamed et les siens

    [Voix] Et que Dieu hâte leur apparition et maudisse leurs ennemis

    [Voix] Moqtada [Al-Sadr]...Moqtada...Moqtada.

    [Saddam] Vous considérez ça comme du courage ?

    [Voix] Longue vie à Mohamed Baqir al-Sadr.

    [Voix] En enfer.

    [Voix] S’il vous plaît non. L’homme a été exécuté. Non, s’il vous plaît, je vous supplier d’arrêter.

    [Saddam] Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Mohamed est son messager. Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Mohamed…...

    Ici, la vidéo s’interrompt et on entend le bruit de la trappe qui s’ouvre.

    The Independent (Royaume-Uni)

    The Independent, un quotidien britannique qui donne une vision plutôt progressiste des événements internationaux, a publié une transcription similaire de la scène qui omet elle aussi les derniers mots de Saddam Hussein disant que l’Iraq est devenu un enfer sur terre.

    Analyse et implications

    Au niveau international et particulièrement dans le monde arabe et au Moyen-Orient, ce lynchage barbare a été superficiellement présenté comme une initiative chiite, alors que les forces d’occupation anglo-usaméricaines ont contrôlé chaque phase de cet événement horrible. Curieusement, les individus et dirigeants qui ont joué un rôle majeur dans l’ordre de lyncher Saddam Hussein sont maintenant en train de proclamer qu’ils étaient opposés à son exécution. Le Premier ministre Tony Blair aurait déclaré que « la manière dont l’ancien dirigeant iraquien Saddam Hussein a été exécuté était complètement erronée . » Simultanément, els dicteurs et dirigeants autocratiques du monde arabe ont enfourché le même cheval et exprimé leur opposition au lynchage de Saddam Hussein. Les critiques exprimées par la Maison des Saoud en Arabie saoudite, la famille hachémite en Jordanie et le Pésident Moubarak en Égypte, parmi d’autres, ne constituent que des postures creuses destinées à augmenter leur popularité auprès de leurs propres citoyens.

    Le rôle du gouvernement fantoche iraquien

    Dans ces divers compte rendus médiatiques, il y a une volonté délibérée et calculée de faire reposer la responsabilité de l’exécution de Saddam Hussein uniquement sur les épaules du soi-disant » gouvernement iraquien », en faisant semblant d’oublier que ce gouvernement ne peut pas agir sans le consentement US. Le gouvernement iraquien, qu’il faut définir comme un gouvernement fantoche contrôlé par les USA, es invariablement décrit dans les médias comme un « gouvernement chiite » ou un « gouvernement dominé par les chiites ». Cela fait partie intégrante de l’opération psychologique US destinée à briser la solidarité entre chiites et sunnites contre les envahisseurs et occupants anglo-usaméricains.

    L’actuel « gouvernement » iraquien est un appendice de l’administration d’occupation US et reçoit ses ordres de Washington et Londres. Il n’est pas plus chiite qu’il n’est un gouvernement réel. Sans pouvoir, il est composé à parts égales de Kurdes, de sunnites arabes et de chiites arabes.

    Pour dénoncer l’interprétation fabriquée du pouvoir en Iraq, il faut regarde rla composition des institutions gouvernementales iraquiennes pendant l’ère de Saddam Hussein. Avant l’invasion de 2003, les Arabes chiites étaient plus représentés dans la bureaucratie civile aussi bien que dans l’appareil militaire et sécuritaire, en grande partie à cause des réalités démographiques de l’Iraq.

    Mais ce fait a été oublié depuis longtemps. Rien n’a changé du point de vue de la composition de la bureaucratie, des organes administratifs, des forces de sécurité et de l’appareil militaire de l’Iraq. Avant l’invasion anglo-usaméricaine de l’Iraq, environ 60% des militaires iraquiens étaient des Arabes chiites. Ces 60% ont combattu l’Iran voisin, qui est une nation à prédominance chiite.

    En fait, les divisions réelles au Moyen-Orient ne sont pas fondées sur des considérations religieuses, sectaires ou ethniques mais sur l’opposition,ou le soutien à l’agenda anglo-usaméricain pour le Moyen-Orient.

    La focalisation des médias sur les divisions sectaires a pour but de détourner l’attention de l’opinion publique du fait que les USA et leurs partenaires de coalition sont à l’origine de l’anarchie et de la violence qui provoquent un nombre incalculable de morts et d’atrocités en Iraq.

    Les derniers moments de Saddam Hussein

    Les derniers mots de Saddam Hussein étaient vraiment convaincants. Lorsque ses exécuteurs lui ont dit d’aller en enfer, le dirigeant iraquien a répondu : [Vous voulez dire] à l’enfer qu’est l’Iraq ? »

    Qui a transformé l’Iraq en enfer sur terre ? À qui donner la faute ? Ces mots étaient si puissants que plusieurs grands médias, dont CNN et la BBC, ont opportunément omis de les traduire. Toute révélation ou couverture significative de la teneur exacte de la déclaration finale de Saddam Hussein pourrait avoir des implications graves et négatives pour la feuille de route militaire anglo-usaméricaine au Moyen-Orient. "À l’enfer qu’est l’Iraq!?" pourrait devenir un slogan politique puissant, servant à rallier l’opinion publique à travers le ponde musulman contre les ambitions impériales de l’Usamérique.

    Les derniers mots du dirigeant iraquien ont un grand poids car ils décrivent la situation créée en Iraq par l’occupation militaire. Cette déclaration finale pourrait avoir aussi des retombées aux USA et en Grande-Bretagne, où l’opinion publique prend de plus en plus conscience que ces derniers mots, « l’enfer sur terre », décrit ce qu’est devenu l’Iraq sous l’occupation usaméricaine et britannique.

     Les derniers mots de Saddam Hussein pourraient servir à rallier la résistance dans le monde arabe contre l’occupation anglo-usaméricaine de l’Iraq. De ce point de vue, les médias dominants arabes ont joué un rôle calculé au service de l’agenda militaire anglo-usaméricain en faisant reposer la responsabilité de l’exécution de Saddam Hussein sur les chiites iraquiens.

    En dehors du monde arabe, s’il est permis de les entendre tels qu’ils ont été prononcés, les derniers mots de Saddam Hussein (« À l’enfer qu’est l’Iraq !? »), qui décrivent la réalité d’un pays occupé, pourraient remettre en cause la légitimité de l’administration US et son de son indéfectible allié britannique.

    Les médias dominants qui ont apporté sa déclaration ont véhiculé l’impression, à travers une analyse dénaturée et alambiquée, que Saddam Hussein s’en prenait aux Arabes chiites et au « gouvernement iraquien à prédominance chiite » pour la destruction de l’Iraq. Mais rein ne pourrait être moins vrai. Tout prouve que depuis les premiers jours de l’occupation de l’Iraq, les USA et la Grande-Bretagne n’ont pas seulement créé une situation d’insécurité mais ont aussi été mêlés à des actes clandestins de violence, dont des massacres au hasard et des attaques suicide dirigées contre des civils.

    Ce tableau dépeint par les médias d’une « ascension chiite » émergente en Iraq et au Moyen-Orient fait partie d’une stratégie à facettes multiples visant à créer des tenions au sein de la population majoritairement musulmane du Moyen-Orient. C’est stratégie classique du « diviser pour conquérir », soutenue par les longs tentacules de l’appareil de renseignement US. L’agenda caché est de déclencher une « guerre civile » et de redessiner la carte du Moyen-Orient. Le but ultime est la domination du Moyen-orient par les USA, la Grande-Bretagne et leurs partenaires de coalition, Israël et régimes arabes amis compris. La collaboration active des gouvernements arabes de la ligne de front, qui ont des accords de coopération militaire avec l’OTAN et les USA, est aussi comprise dans cet agenda.

     Les divisions et l’animosité au sein de leurs populations respectives ont permis à ces personnages arabes autoritaires et pro-US, qui agissent de plus en plus comme hommes de paille, de se maintenir au pouvoir. Depuis le siège israélien du Liban, patronné par les Anglo-Usaméricains, la phase de construction d’une coalition dans la feuille de route militaire a été lancée. Les USA sont en train de construire la « Coalition des modérés », qui inclut Israël, l’Arabie saoudite, Mahmoud Abbas, le gouvernement libanais, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Turquie et la Jordanie. En même temps, on a oeuvré en permanence à construire un consensus public en faveur d’une division de l’Iraq et de frappes militaires contre la Syrie et l’Iran. Les médias en Amérique du Nord, en Europe et dans le ponde arabe ont joué un rôle important dans la diabolisation des Syriens et des Iraniens.

    Alors que les USA embrayent vers la prochaine étape de la guerre du Moyen-orient, il s’agit pour eux de diviser les populations dans une vaste région, allant du Liban et de la Palestine au Golfe arabo-persique. La vie de Saddam Hussein a été sacrifiée par les USA pour alimenter le feu de la discorde et de la division en Iraq et au Moyen-Orient avant la prochaine phase de leur feuille de route militaire, dont les cibles sont la Syrie et l’Iran.

    *NdT : PSYOP = opérations psychologiques, terme élégant pour désigner la propagande de guerre, enseignée dans les écoles militaires US. La photo ci-dessus est tirée d'un site de recrutement de l'US Army pour les militaires chargés de cet aspect important de la guerre, elle montre un membre d'un bataillon PSYOP faisant son travail officiel en Iraq. Mais une grande partie du travail PSYOP est clandestine. L'objectif est toujours le même : convaincre les autres qu'on a raison...de leur faire la guerre. (Fausto Giudice, Tlaxcala)


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