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Par demhaitam le 25 Octobre 2006 à 17:56
115 mensonges sur les attentats du 11 septembre
)par David Ray GriffinIl nexiste toujours pas de version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Aucune enquête judiciaire na été ouverte sur les attentats eux-mêmes, ni denquête parlementaire dailleurs. Tout au plus dispose-t-on dune version gouvernementale explicitée par un rapport rendu par une commission présidentielle. Le professeur David Ray Griffin, qui a consacré un ouvrage de référence à létude de ce rapport, y a relevé 115 mensonges dont il dresse ici la liste.
Effondrement de la tour n°7 du World Trade CenterLa commission denquête na pas abordé le sujet. Ce bâtiment na été touché par aucun avion et son effondrement présente les caractéristiques dune démolition contrôlée .Pour chaque mensonge, on se référera aux analyses du professeur David Ray Griffin dans son ouvrage Omissions et manipulations de la Commission denquête. Les chiffres entre parenthèse renvoient aux pages du livre dans son édition originale états-unienne.1. Lomission de la preuve quau moins six des pirates de lair présumés (dont Waleed al- Shehri, que la Commission accuse davoir poignardé une hôtesse de lair du vol UA11 avant que celui-ci sécrase sur la tour Nord du World Trade Center) sont toujours vivants (19-20).
2. Lomission des preuves concernant Mohamed Atta (comme son penchant signalé pour lalcool, le porc et les danses érotiques privées lap dances ) sont en contradiction avec les affirmations de la Commission selon lesquelles il était devenu un fanatique religieux (20-21).
3. La confusion volontairement créée autour des preuves que Hani Hanjour était un pilote trop incompétent pour amener un avion de ligne à sécraser sur le Pentagone (21-22).
4. Lomission du fait que les listes des passagers (flight manifests) rendues publiques ne contenaient aucun nom dArabe (23).
5. Lomission du fait quun incendie na jamais causé leffondrement total dun bâtiment à structure dacier, ni avant ni après le 11 Septembre (25).
6. Lomission du fait que les incendies des Tours Jumelles nétaient ni extrêmement étendus, ni particulièrement intenses, ni même très longs en comparaison avec dautres incendies dans des gratte-ciels (de structures) similaires, qui eux ne se sont jamais écroulés (25-26).
« Omissions et manipulations de la commission denquête sur le 11 septembre »Le livre de D. Ray Griffin, en version française, est disponible à la vente sur le site des Éditions Demi-lune.7. Lomission du fait quétant donné lhypothèse que les effondrements aurait été provoqués par lincendie, la Tour Sud, touchée plus tard que la Tour Nord et en proie à des flammes de moindre intensité, naurait pas dû seffondrer la première (26).
8. Lomission du fait que le bâtiment n°7 du WTC (qui na pas été touché par un avion et qui ne fut le théâtre que de petits incendies localisés) sest aussi écroulé, un événement que lAgence Fédérale pour le Traitement des Situations dUrgence (FEMA) a reconnu ne pouvoir expliquer (26).
9. Lomission du fait que leffondrement des Tours Jumelles (et du bâtiment n°7) présente au moins 10 caractéristiques dune démolition contrôlée (26-27). 10. Lassertion que le coeur de la structure de chacune des Tours Jumelles était « un puits dacier vide », une affirmation qui nie la présence de 47 massives colonnes dacier qui constituaient en réalité le coeur de chaque tour et qui, selon la théorie de « lempilement des étages » (the « pancake theory ») explicative des effondrements, aurait dû restées dressées vers le ciel sur de nombreuses dizaines de mètres (27-28).
11. Lomission de la déclaration de Larry Silverstein [le propriétaire du WTC] selon laquelle il décida, en accord avec les pompiers, de « démolir » (to « pull », argot technique) le bâtiment n°7 (28).
12. Lomission du fait que lacier des bâtiments du WTC fut rapidement déblayé de la scène du crime et embarqué sur des navires à destination de létranger AVANT quil puisse être analysé pour y déceler des traces dexplosifs (30).
13. Lomission du fait que le bâtiment n°7 ayant été évacué avant son effondrement, la raison officielle invoquée pour le déblaiement rapide de lacier [sur ce site] (que certaines personnes puissent être encore vivantes sous les décombres) ne faisait aucun sens dans ce cas précis (30).
14. Lomission de la déclaration du maire R. Giuliani selon laquelle il avait été prévenu que le WTC allait seffondrer (30-31).
15. Lomission du fait que Marvin Bush, le frère du Président, et son cousin Wirt Walker III étaient tous les deux directeurs de la société chargée de la sécurité du WTC (31-32).
16. Lomission du fait que laile Ouest du Pentagone [celle effectivement touchée] était la moins susceptible dêtre prise pour cible par des terroristes de al-Qaida, pour plusieurs raisons (33- 34).
17. Lomission de toute discussion pour établir si les dommages sur le Pentagone étaient compatibles avec limpact dun Boeing 757 se déplaçant à plusieurs centaines de kilomètres/heure (34).
18. Lomission du fait quil existe des photos montrant que la façade de laile Ouest ne sest effondrée que 30 minutes après la frappe, et aussi que le trou dentrée apparaît bien trop petit pour un Boeing 757 (34).
19. Lomission de tout témoignage contradictoire au sujet de la présence ou de labsence de débris visibles dun Boeing 757 que ce soit à lintérieur ou à lextérieur du Pentagone (34-36).
20. Labsence de toute discussion pour établir si le Pentagone disposait dun système de défense anti-missile capable dabattre un avion de ligne commercial, bien que la Commission suggéra que les terroristes dal-Qaida nattaquèrent pas une centrale nucléaire parce quils assumaient quelle serait ainsi défendue (36).
21. Lomission du fait que les images de différentes caméras de surveillance (y compris celles de la station service en face du Pentagone, dont le film fut confisqué par le FBI immédiatement après la frappe) pourraient sans doute donner une réponse à ce qui a réellement percuté le Pentagone (37-38).
22. Lomission de la référence du Ministre de la Défense D. Rumsfeld à « un missile [utilisé] pour endommager [le Pentagone] » (39).
23. Lapprobation apparente de la réponse totalement insatisfaisante à la question de savoir pourquoi les agents des Services Secrets permirent au Président Bush de rester dans lécole de Sarasota à un moment où, selon la version officielle, ils auraient dû assumer quun avion détourné aurait pu prendre lécole pour cible (41-44).
24. Léchec à expliciter pourquoi les Services Secrets nont pas demandé la protection de chasseurs pour [lavion présidentiel] Air Force One (43-46).
25. Les affirmations selon lesquelles lorsque le cortège présidentiel arriva à lécole [de Sarasota], personne dans lassistance ne savait que plusieurs avions avaient été détournés (47-48).
26. Lomission du rapport selon lequel le Ministre de la Justice John Ashcroft fut averti darrêter de prendre des lignes aériennes commerciales avant le 11 Septembre (50).
27. Lomission de laffirmation de David Schippers quil avait, sur la base dinformations fournies par des agents du FBI à propos dattaques prévues dans le Sud de Manhattan, tenté en vain de transmettre cette information au Ministre de la Justice John Ashcroft pendant les 6 semaines précédant le 11 Septembre (51).
28. Lomission de toute mention que des agents du FBI auraient affirmé avoir eu connaissance des cibles et des dates des attaques [terroristes] longtemps à lavance (51-52).
29. Laffirmation, par une réfutation circulaire qui présume la question résolue, que le volume inhabituel des achats doptions à la baisse avant le 11 Septembre nimpliquait pas que les acheteurs savaient à lavance que les attaques se produiraient. (52-57)
30. Lomission des rapports selon lesquels le maire [de San Francisco] Willie Brown et certains responsables du Pentagone reçurent des mises en garde sur le fait de prendre lavion le 11 Septembre (57).
31. Lomission du rapport selon lequel Oussama ben Laden, qui était déjà le criminel le plus recherché des États-Unis, fut traité en juillet 2001 par un docteur américain à lhôpital américain de Dubai et y reçu la visite de lagent local de la CIA (59).
32. Lomission des articles suggérant quaprès le 11 Septembre, larmée américaine laissa délibérément Oussama ben Laden séchapper (60).
33. Lomission de rapports, incluant celui sur la visite par le chef des services de renseignements saoudiens à Oussama ben Laden à lhôpital de Dubai, qui sont en contradiction avec la version officielle selon laquelle Oussama fut renié par sa famille et son pays (60-61).
34. Lomission du compte-rendu de Gerald Posner sur le témoignage de Abu Zubaydah, selon lequel trois membres de la famille royale saoudienne (qui périrent tous mystérieusement à huit jours dintervalle) finançaient al-Qaida et avaient une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (61-65).
35. Le démenti par la Commission davoir trouvé une preuve du financement dal-Qaida par les Saoudiens (65-68).
36. Le démenti par la Commission davoir trouvé une preuve que de largent de la femme du Prince Bandar, la Princesse Haifa, alla à des agents dal-Qaida (69-70).
37. Le démenti, en ignorant tout simplement la distinction entre vols privés et vols commerciaux, que le vol privé transportant des Saoudiens de Tampa à Lexington le 13 Septembre violait les règlements de lespace aérien en vigueur à cette date (71-76).
38. Le démenti que des Saoudiens furent autorisés à quitter le territoire des États-Unis peu de temps après le 11 Septembre sans avoir été lobjet dune enquête appropriée (76-82).
39. Lomission de la preuve que le Prince Bandar obtint une autorisation spéciale de la Maison-Blanche pour les vols des Saoudiens (82-86).
40. Lomission de laffirmation de Coleen Rowley que des responsables au Q.-G. du FBI avait vu le mémo de Phoenix de lagent Kenneth Williams (89-90).
41. Lomission du fait que lagent du FBI à Chicago Robert Wright affirme que le Q.-G. du FBI referma son enquête sur une cellule terroriste, puis tenta de lintimider pour lempêcher de publier un livre relatant expériences (91).
42. Lomission de la preuve que le Q.-G. du FBI sabota la tentative de Coleen Rowley et dautres agents [du FBI] de Minneapolis pour obtenir un mandat pour rechercher lordinateur de Zacarias Moussaoui (91-94).
43. Lomission des trois heures trente de déposition devant la Commission par Sibel Edmonds, ancienne traductrice au FBI, déposition qui selon une lettre rendue publique par elle et adressée au Président [de la Commission] Kean, révélait de sérieuses dissimulations de la part de responsables du FBI, en relation avec le 11 Septembre, et ce au Quartier Général même du FBI (94-101).
44. Lomission du fait que le Général Mahmoud Ahmad, le Chef de lISI [les Services de Renseignement Pakistanais], se trouvait à Washington une semaine avant le 11 Septembre, et rencontra le Directeur de la CIA George Tenet ainsi que dautres haut-responsables étasuniens (103-04).
45. Lomission de la preuve que Ahmad, le Chef de lISI [les Services de Renseignement Pakistanais] avait ordonné lenvoi de $100,000 à Mohamed Atta avant le 11 Septembre (104- 07).
46. Laffirmation de la Commission quelle ne trouva aucune preuve quun seul gouvernement étranger, y compris le Pakistan, avait financé des agents dal-Qaida (106).
47. Lomission du rapport selon lequel lAdministration Bush fit pression sur le Pakistan pour limoger Ahmad de son poste de Chef de lISI après la divulgation de linformation selon laquelle il avait ordonné lenvoi dargent de lISI à Mohamed Atta (107-09).
48. Lomission de la preuve que lISI (et pas seulement al-Qaida) était derrière lassassinat de Ahmad Shah Massoud (le commandant de lAlliance du Nord en Afghanistan), qui se produisit juste après une rencontre qui dura une semaine entre des responsables de la CIA et de lISI (110-112).
49. Lomission de la preuve que lISI est impliqué dans lenlèvement et le meurtre de Daniel Pearl, journaliste au Wall Street Journal (113).
50. Lomission du rapport de Gerald Posner selon lequel Abu Zubaydah affirma quun officier militaire pakistanais, Mushaf Ali Mir, ayant des liens étroits avec lISI et al-Qaida avait une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (114).
51. Lomission de la prédiction faite en 1999 par Rajaa Gulum Abbas, un agent de lISI, que les Tours Jumelles « seffondreraient » (114).
52. Lomission du fait que le Président Bush et dautres membres de son Administration évoquèrent à plusieurs reprises les attaques du 11 Septembre comme des « opportunités » (116-17).
53. Lomission du fait que le Projet pour le Nouveau Siècle Américain (« The Project for the New American Century »), dont de nombreux membres devinrent des figures clés de lAdministration Bush, publia un document en 2000 disant quun « nouveau Pearl Harbour » aiderait à lobtention de fonds pour une transformation technologique rapide de lappareil militaire américain (117-18).
54. Lomission du fait que Donald Rumsfeld, qui était le président de la commission de lUS Space Command et avait recommandé laccroissement du budget alloué, utilisa les attaques du 11 Septembre le soir même pour sassurer de tels crédits (119-22).
55. Le fait de ne pas mentionner que les trois hommes responsables de léchec à prévenir les attaques du 11 Septembre (le Ministre Rumsfeld, le Général Richard Myers, et le Général Ralph Eberhart) étaient également les trois principaux promoteurs de lUS Space Command (122).
56. Lomission du fait que Unocal avait déclaré que les Talibans ne pouvaient pas garantir une sécurité adéquate pour commencer la construction de ses pipelines (de pétrole et de gaz) depuis le bassin Caspien au travers de lAfghanistan et du Pakistan (122-25).
57. Lomission du rapport selon lequel des représentants des États-Unis dirent à loccasion dune rencontre en juillet 2001 que, parce que les Talibans refusaient leur proposition de développer la construction dun oléoduc, une guerre contre eux commenceraient en octobre (125-26).
58. Lomission du fait que dans son livre publié en 1997 Zbigniew Brzezinski avait écrit que pour que les États-Unis maintiennent leur primauté globale, ils avaient besoin du contrôle de lAsie Centrale, avec ses vastes réserves de pétrole, et quun nouveau Pearl Harbour serait utile pour obtenir ladhésion de lopinion publique américaine à ces visées impériales (127-28).
59. Lomission du fait que des membres clés de lAdministration Bush, dont Donald Rumsfeld et son délégué Paul Wolfowitz, sétaient démenés en faveur dune nouvelle guerre contre lIrak pendant de nombreuses années (129-33).
60. Lomission des notes des conversations de Donald Rumsfeld le 11 Septembre qui montrent quil était déterminé à utiliser les attaques comme un prétexte pour une guerre contre lIrak (131-32).
61. Lomission de la déclaration contenue dans le Projet pour un Nouveau Siècle Américain que « le besoin pour une présence américaine forte dans le Golfe dépasse le sujet du régime de Saddam Hussein » (133-34).
62. Laffirmation que le protocole de la FAA (Federal Aviation Agency) au sujet du 11 Septembre requérait le long processus de passer par plusieurs étapes dans la chaîne de commandement, même si le Rapport Officiel [de la Commission] cite des preuves du contraire (158).
63. Laffirmation que ces jours-là, seules deux bases de lUS Air Force dans le secteur Nord- Est du NORAD (North American Aerospace Defense Command pour Centre de Commandement de la Défense de lAérospatial de lAmérique du Nord) conservaient des chasseurs en alerte et quen particulier il ny avait pas davions de combat en alerte à McGuire ou à Andrews (159-162).
64. Lomission du fait que la base Andrews de lUS Air Force convervait plusieurs avions de chasse en alerte de façon permanente (162-64).
65. Lacceptation de la double affirmation que le Colonel Marr du NEADS (North East Air Defense Sector) devait téléphoner à un supérieur pour obtenir la permission denvoyer des chasseurs depuis [la base] dOtis et que cet appel nécessita huit minutes (165-66).
66. Lapprobation de laffirmation que la perte du signal du transpondeur dun avion rend virtuellement impossible sa localisation par for par les radars de larmée américaine (166- 67).
67. Laffirmation que linterception de Stewart Payne na pas montré que le temps de réponse du NORAD au vol AA11 fut extraordinairement lent (167-69).
68. Laffirmation que les chasseurs de la base dOtis restèrent cloués au sol sept minutes après quils en eurent reçu lordre parce quils ne savaient pas où aller (174-75).
69. Laffirmation que larmée américaine nétait pas informée du détournement du vol UA175 avant 9h03, moment exact où il percutait la tour Sud du WTC (181-82).
70. Lomission de toute explication sur (a) la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et (b) comment ce rapport, sil était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans (182).
71. Laffirmation que la FAA na installé de téléconférence quà partir de 9h20 ce matin-là (183).
72. Lomission du fait quun mémo de Laura Brown de la FAA affirme que la téléconférence fut établie à environ 8h50 et quelle porta notamment sur le détournement du vol UA175 (183-84, 186).
73. Laffirmation que la téléconférence de la NMCC, (le Centre National de Commandement Militaire ou National Military Command Center) ne débuta pas avant 9h29 (186-88).
74. Lomission, dans laffirmation de la Commission que le vol AA77 na pas dévié de sa course avant 8h54, du fait que des rapports précédents avaient annoncé 8h46 (189-90). 75. Léchec à mentionner que lannonce du crash dun jet dans le Kentucky, à peu près au moment où le vol AA77 disparaissait du radar de la FAA, fut prise suffisamment au sérieux par les responsables de la FAA et de lunité du contre-terrorisme du FBI pour être relayée à la Maison-Blanche (190).
76. Laffirmation que le vol AA77 vola près de 40 minutes dans lespace aérien américain en direction de Washington sans être détecté par les radars des militaires (191-92).
77. Léchec à expliquer, si le précédent rapport du NORAD selon lequel il fut notifié du vol AA77 à 9h24 était « incorrect », comment ce rapport erroné a pu voir le jour, cest-à-dire, de savoir si les responsables du NORAD ont menti ou furent « embrouillés » pendant près de trois ans (192-93).
78. Laffirmation que les avions de combats de Langley, dont le NORAD avait tout dabord dit quils furent dépêchés pour intercepter le vol AA77, furent réellement déployés en réponse à un rapport erroné de la part dun contrôleur (non-identifié) de la FAA à 9h21 que le vol AA11 était toujours en lair et se dirigeait vers Washington (193-99).
79. Laffirmation que les militaires ne furent pas contactés par la FAA à propos du probable détournement du vol AA77 avant que le Pentagone soit touché (204-12).
80. Laffirmation que Jane Garvey ne sest pas jointe à la vidéoconférence de Richard Clarke avant 9h40, cest-à-dire après que le Pentagone soit percuté (210).
81. Laffirmation quaucune des téléconférences ne parvint à coordonner la FAA et les réponses des militaires aux détournements parce « quaucune [delles] incluait les bons responsables au sein de la FAA et du Ministère de la Défense », bien que Richard Clarke dise que sa vidéoconférence incluait la Directrice de la FAA Jane Garvey comme le Ministre de la Défense Rumsfeld et le Général Richard Myers, le Chef des Forces Armées par intérim (211).
82. Laffirmation de la Commission quelle ne savait pas qui, au sein du Ministère de la Défense, participa à la vidéoconférence avec Richard Clarke alors que Clarke affirme dans son livre quil sagissait de Donald Rumsfeld et du Général Myers (211-212). 83. Lapprobation de laffirmation du Général Myers quil se trouvait sur Capitol Hill pendant les attaques, sans mentionner le compte-rendu contradictoire de Richard Clarke, selon lequel Myers était au Pentagone et participait à la vidéoconférence avec Clarke (213-17).
84. Léchec à mentionner la contradiction entre le témoignage de Clarke au sujet de lemploi du temps de Rumsfeld ce matin-là et les propres déclarations de Rumsfeld (217-19).
85. Lomission du témoignage du Ministre des Transports Norman Mineta, donné à la Commission elle-même, que le Vice-Président Cheney et les autres [personnes présentes] dans labri souterrain étaient avertis à 9h26 quun avion sapprochait du Pentagone (220).
86. Laffirmation que les responsables du Pentagone ne savaient rien dun avion sapprochant deux avant 9h32, 9h34, ou 9h36, et dans tous les cas seulement quelques minutes avant que le bâtiment soit touché (223).
87. Lacceptation de deux versions contradictoires au sujet de lappareil qui percuta le Pentagone : une qui relate lexécution dune spirale à 330 degrés vers le bas (un « piqué à grande vitesse ») et une autre dans laquelle il nest pas fait mention de cette manoeuvre (222-23).
88. Laffirmation que les avions de chasse de Langley, qui reçurent soit-disant lordre de décoller rapidement pour protéger Washington contre le « vol fantôme AA11 » nétaient nulle part près de Washington parce quils furent envoyés vers locéan par erreur (223-24).
89. Lomission de toutes les preuves suggérant que ce qui frappa le Pentagone nétait pas le vol AA77 (224-25).
90. Laffirmation que les militaires ne furent pas informés par la FAA du détournement du vol UA93 avant quil ne sécrase (227-29, 232, 253).
91. La double affirmation que le NMCC na pas contrôlé la conférence initiée par la FAA et donc fut incapable de connecter la FAA à la téléconférence initiée par le NMCC (230-31).
92. Lomission du fait que les Services Secrets sont capables de savoir tout ce que sait la FAA (233).
93. Lomission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le NMCC lança sa propre téléconférence, si, comme Laura Brown de la FAA la dit, cela nest pas le protocole standard (234).
94. Lomission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le Général Montague Winfield fut non seulement remplacé par un « bleu » (a rookie), le Capitaine Leidig, en tant que Directeur des Opérations du NMCC mais encore la laissé au commandement quand il fut clair que le Pentagone était confronté à une crise sans précédent (235-36).
95. Laffirmation que la FAA notifia (de façon erronée) les Services Secrets entre 10h10 et 10h15 que le vol UA93 était encore dans le ciel et se dirigeait vers Washington (237).
96. Laffirmation que le Vice-Président Cheney ne donna lautorisation de tir quaprès 10h10 (plusieurs minutes après que le vol UA93 se fut écrasé) et que cette autorisation ne fut pas transmise à larmée US avant 10h31 (237-41).
97. Lomission de toutes les preuves indiquant que le vol UA93 fut abattu par un avion militaire (238-39, 252-53).
98. Laffirmation que [le Tsar du Contre-Terrorisme] Richard Clarke ne reçut la demande dautorisation de tir quà 10h25 (240).
99. Lomission du propre témoignage de Clarke, qui suggère quil reçut cette demande dautorisation de tir vers 9h50 (240).
100. Laffirmation que Cheney ne gagna labri souterrain du PEOC [ou CPOU pour Centre Présidentiel dOpérations dUrgence]) quà 9h58 (241-44).
101. Lomission de multiples témoignages, dont celui de Norman Mineta [le Ministre des Transports] à la Commission elle-même, que [le Vice-Président] Cheney se trouvait dans le CPOU avant 9h20 (241-44).
102. Laffirmation que lautorisation dabattre un avion civil devait être donnée par le Président (245).
103. Lomission de rapports que le Colonel Marr donna lordre dabattre le vol UA93 et que le Général Winfield indiqua que lui et dautres [officiers] au NMCC sattendaient à ce quun chasseur atteigne le vol UA93 (252).
104. Lomission de rapports indiquant quil y avait deux avions de chasse dans le ciel à quelques kilomètres de New York et trois à seulement 320 kilomètres de Washington (251).
105. Lomission du fait quil existait au moins six bases militaires avec des chasseurs en état dalerte dans la région Nord-Est des États-Unis (257-58).
106. Lapprobation de laffirmation du Général Myers que le NORAD avait défini sa mission en termes de défense seulement contre des menaces dirigées [vers les Etats-Unis] depuis létranger (258-62).
107. Lapprobation de laffirmation du Général Myers que le NORAD navait pas envisagé la possibilité que des terroristes pourraient utiliser des avions de ligne détournés comme des missiles (262-63).
108. Léchec de mettre en perspective la signification du fait, présenté dans le Rapport lui-même, ou de mentionner dautres faits prouvant que le NORAD avait effectivement envisagé la menace posée par des avions de ligne détournés dêtre utilisés comme des missiles (264- 67).
109. Léchec de sonder les implications de la question de savoir comment les manoeuvres militaires (« war games ») programmées ce jour-là purent influer sur léchec des militaires à intercepter les avions de ligne détournés (268-69).
110. Léchec de discuter la pertinence possible de lOpération Northwoods avec les attaques du 11 Septembre (269-71).
111. Laffirmation (présentée pour expliquer pourquoi les militaires nobtinrent pas linformation au sujet des avions détournés à temps pour les intercepter) que le personnel de la FAA inexplicablement faillit à suivre les procédures standards quelques 16 fois (155-56, 157, 179, 180, 181, 190, 191, 193, 194, 200, 202-03, 227, 237, 272-75).
112. Léchec de mentionner que lindépendance proclamée de la Commission fut fatalement compromise par le fait que Philip Zelikow, son directeur exécutif, était virtuellement un membre de lAdministration Bush (7-9, 11-12, 282-84). (ndt : un proche collaborateur de Mme. Condoleeza Rice)
113. Léchec de mentionner que la Maison-Blanche chercha dabord à empêcher la création de la Commission [Officielle dEnquête sur les Attaques Terroristes du 11 Septembre], puis plaça de nombreux obstacles sur sa route, comme le fait de lui accorder un budget extrêmement restreint (283-85). (ndt : estimé à environ 15 millions de dollars, quand le film de fiction « Vol 93 » de Paul Greengrass en a coûté 18, et « World Trade Centre » dOliver Stone 4 FOIS PLUS soit 60 millions de dollars ; concernant le premier point, il a fallu attendre 441 jours pour que cette Commission soit créée et M. Bush proposa que M. Kissinger en soit le président avant de se rétracter sous les critiques virulentes de lopinion publique.)
114. Léchec de mentionner que le Président de la Commission, la plupart des autres Commissionnaires, et quau moins la moitié du personnel avait de sérieux conflits dintérêt (285-90, 292-95).
115. Léchec de la Commission, qui se vantait que la présentation de son rapport final sétait faite « sans dissension », de mentionner que cela navait été possible que parce que Max Cleland, le Commissionnaire le plus critique à lencontre de la Maison-Blanche qui jura « quil ne serait pas complice dun traitement partial des informations » dut démissionner pour accepter un poste à la Banque Export-Import, et que la Maison-Blanche transmit sa nomination seulement après quil soit devenu très direct dans ses critiques (290-291).
Je terminerai en précisant que jai conclu mon étude de ce que je suis venu à appeler « le rapport de Kean-Zelikow » en écrivant ceci : Au final, le Rapport de la Commission denquête sur le 11 septembre, loin de chasser mes soupçons sur une complicité officielle ne servit quà les confirmer. Pourquoi les responsables chargés de la rédaction de ce rapport final sengageraient dans une telle entreprise de supercherie, si ce nétait pour tenter de couvrir de très grands crimes ? (291).
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