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Par demhaitam le 27 Janvier 2007 à 18:10
LAllemagne, est-elle une nouvelle fois
en quête dune domination?
Angela Merkel détruira-t-elle les dernières digues?
Doit-on remettre en question laffirmation que la politique allemande, aventureuse tant dans le domaine extérieur que militaire depuis la prétendue réunification de 1990, nest que le résultat dune dépendance étroite permanente envers la politique des Etats-Unis?
Quels sont les indices et les preuves que les politiciens allemands, travaillant étroitement avec les représentants des cercles financiers, économiques et militaires, poursuivent une nouvelle fois une politique de grande puissance pour des raisons qui leurs sont propres, et cela dans lintérêt des acteurs allemands et de leur conception des choses? On peut encore se poser la question de savoir si ce comportement concorde à la politique de puissance mondiale ou non, ou sils en sont les initiateurs ou non. Ce nest que dans une recherche adéquate quon trouvera la réponse.
Est-ce que les forces, qui veulent propulser lAllemagne au rang de grande puissance, dans une volonté de domination en Europe centrale, espèrent de mettre la haute main sur ce domaine à loccasion du gouvernement de Madame Angela Merkel, cette fonctionnaire du pouvoir et de la propagande sans racines, nayant comme idéal que le machiavélisme et ses propres avantages?
Que peut-on entreprendre, alors quil savère que lambition de Madame Merkel et des forces qui la soutiennent ramène le pays aux temps les plus sombres de la politique de puissance allemande?
Est-ce quune telle politique jouit du soutien dune partie de lélite, et si cest le cas, de laquelle, ou dune partie de la population, et là aussi, de laquelle? Et tout ceci dans une Allemagne qui avait su tirer les leçons de deux guerres dévastatrices et ne voulait plus rien savoir dune politique de grande puissance.
Avons-nous de nouveau affaire à ces groupuscules perfides de conseillers, avec des tentatives de manipulations et de propagande, dont lun des objectifs est de présenter lAllemagne comme victime de manigances déloyales de la part de puissances étrangères cette fois-ci, du «terrorisme international» et de lislamisme, mais aussi, une fois de plus, de la Russie pour camoufler leurs propres intentions agressives?
Lauteur du présent article est citoyen de lAllemagne et profondément attaché à son pays et à ses gens. Il souhaite que lAllemagne soit un pays considéré. Mais aussi que ses concitoyens et concitoyennes, ainsi que toutes les personnes y vivant, bénéficient de la liberté et de légalité dans la dignité et le respect mutuel. Quils sachent accepter de prendre en considération, en jetant un regard sur lhistoire allemande, les grandes conquêtes de leurs aïeux dans une série de domaines, mais aussi les énormes erreurs et les aberrations catastrophiques. Quils soient capables dassumer la volonté de rendre le monde daujourdhui, dans leur propre pays, mais aussi hors de nos frontières, plus pacifique et plus juste.
En jetant un regard sur la politique allemande depuis la prétendue réunification on comprendra pourquoi lauteur du présent article est si inquiet.
La réunification de lAllemagne et leffondrement du bloc soviétique avaient éveillé chez les Allemands le grand espoir dun avenir meilleur, accompagné de bien-être pour tous et surtout de paix. Cest pourquoi la plupart des Allemands nont pas pu comprendre les décisions prises par le gouvernement dalors, dans le processus de réunification et envers les habitants de lancienne RDA, mais aussi en Europe de lEst et du Sud-est. Ces prises de position montraient que le gouvernement ne se préoccupait pas de limmense majorité des concitoyens et concitoyennes, mais agissait essentiellement dans lintérêt des cercles prédominants de la finance et de léconomie, ainsi que du complexe militaro-industriel.
La destruction de la Yougoslavie
Lancienne RDA devait représenter le nouveau grand marché dont avait besoin le grand capitalisme entré en crise découlement de ses produits. De plus, les pays de lEst et du Sud-est devait être soumis à linfluence du capitalisme allemand. Cette politique devait entraîner la destruction de la Yougoslavie. Le gouvernement allemand poussa au retrait de la Slovénie et de la Croatie, deux république aisées, les morceaux de choix du pays, et provoqua non seulement par des manuvres politiques, mais aussi à laide des services secrets et par des livraisons massives darmes lébranlement de la Yougoslavie et de la guerre qui sensuivit.
Les années 1991 à 1999 ont été marquées par des activités des instances gouvernementales allemandes dans le but de prendre pied en Europe de lEst et de détruire la Yougoslavie, cela en attisant les conflits et en allant jusquà soutenir de façon importante lUCK, cette organisation terroriste albanaise, et en insistant, en 1999, pour que lOTAN se mette en guerre contre ce qui restait de ce pays déjà affaibli.
Tout ceci est actuellement prouvé. Et même dernièrement par des plans gouvernementaux pour une nouvelle disposition géopolitique de lEurope avec une «Europe centrale» sous la houlette de lAllemagne qui comprendrait en plus la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, lAutriche, le Lichtenstein, le Luxembourg, le Schleswig septentrional danois, lAlsace et la Lorraine françaises, la Slovénie et la Croatie, mais aussi la Suisse («Grande restructuration de lEurope selon des critères culturels», dans: Europa Regional 04/2005, publié en novembre 2006).
En avant pour une nouvelle armée de guerre mondiale
Le ministre de la défense dalors, Volker Rühe (du parti CDU) avait provoqué, au sein de lOTAN, peu après la réunification, un véritable coup dEtat en violation de la constitution, en favorisant une armée de guerre mondiale pouvant intervenir sur le plan international, et cela avec lappui de lAllemagne. Il avait déjà expliqué en 1992, dans une interview du magazine Der Spiegel, sa tactique dite de salami pour une armée dintervention allemande. Dans le «livre blanc» du gouvernement fédéral sur lavenir de larmée allemande (Bundeswehr) doctobre 2006 cette tactique dite du salami a atteint son point culminant actuel dans la volonté dune politique de puissance et de guerre illimitée, en contradiction flagrante du droit international et de la constitution.
Deux ans après la guerre de Yougoslavie alors quentre temps les militaires et politiciens allemands avaient ouvertement accepté la violation de la constitution et sétaient prononcés pour les interventions guerrières allemandes au Moyen- et au Proche-Orient, ainsi quen Afrique du nord et quelques jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001 aux USA, le chancelier allemand Gerhard Schröder déclara sa totale solidarité avec les USA et soutint ainsi lappel de lOTAN à ses membres daprès larticle 5 de son traité, sans pour autant que les Etats-Unis aient été agressés par un autre Etat, cest-à-dire en labsence dune justification selon ce traité pour une intervention. Selon une politique allemande honnête, il eut fallu, avant dentreprendre quelque démarche, exiger de rechercher sérieusement et dans toutes les directions pour savoir qui était responsable de cet attentat. A ce moment-là, les services secrets allemands, et de ce fait le gouvernement allemand, devaient déjà avoir su que le gouvernement américain avait pris la décision, plusieurs mois avant lattentat du 11 septembre, de déclencher la guerre contre lAfghanistan et quil ne leur manquait plus que le prétexte.
La politique de guerre contre lIrak, menée par Schröder, fut pleine de contradictions
Il est vrai quen été 2002, alors que lAllemagne se trouvait dans une période électorale, le gouvernement refusa une participation directe de ses soldats à la guerre annoncée contre lIrak, tout en soutenant cette guerre: lAllemagne fut la plaque tournante européenne sur le chemin des Américains vers lIrak: quelques milliers de soldats allemands prirent en charge la «sécurité» des casernes américaines dans leur pays, des navires allemands accompagnèrent les navires de guerre américains par la corne de lAfrique vers lIrak. Il est à supposer que des agents secrets du BND (Bundesnachrichtendienst = services secrets allemands) apportèrent leur aide aux Américains pour repérer les cibles à bombarder.
Simultanément, le gouvernement allemand préparait sa propre position de politique de domination, alors en tentant de se positionner au centre dun axe France Allemagne Russie. On saura plus tard plus précisément quels furent les objectifs visés par le gouvernement dans son trajet à première vue contradictoire. Toutefois, on doit dès à présent exiger que tous les dossiers de ces années soient accessibles afin que les citoyens et citoyennes puissent se faire une idée des motivations qui ont poussé le gouvernement Schröder.
Merkel une va-t-en-guerre et une fonctionnaire du pouvoir
En 2005 avec Angela Merkel, ce fut la prise de pouvoir dune politicienne qui sétait prononcée en 1999 pour la guerre contre la Yougoslavie, en 2001 pour la guerre contre lAfghanistan et en 2003 pour la guerre contre lIrak. Elle sétait mise entièrement du côté de lagresseur en 2006 dans la guerre dIsraël contre le Liban et empêché lUnion européenne den appeler à temps à un cesser le feu .
Il est encore trop tôt pour dire si Merkel nest quune fonctionnaire de la politique américano-anglo-israélienne ou si elle se contente dêtre une béni-oui-oui de la politique guerrière, voulant asseoir la position hégémoniale de lAllemagne en Europe en sétendant vers le Proche-Orient. Cela serait aussi dans les vues des Américains, lesquels seraient disposés à accepter une place dominante de lAllemagne dans une Europe «unie» dans le sens de la politique américaine. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Abus de pouvoir lors de la présidence du Conseil de lUE
LAllemagne détient, depuis le 1er janvier, la présidence du Conseil de lUnion européenne. Le gouvernement allemand a vu grand pour les 6 prochains mois. En premier lieu, il sagit de sen prendre à la conception française de l«Europe des patries»; puis, de coordonner étroitement la politique de lUnion européenne et celle des Etats-Unis. Merkel prévoit un espace économique entre les Etats-Unis et lUnion européenne. Les investisseurs américains (les «sauterelles» comme les avait désignés le vice-chancelier Munterfering) doivent pouvoir investir leurs revenus en milliards de dollars, tirés des spéculations boursières et monétaires, sans limites et ratisser sans vergogne les entreprises européennes profitables. En contre-partie, les multinationales militaires germano-européennes demandent à sétablir sur le marché américain.
Lors de sa visite aux USA, Madame Merkel na pas émis, lors de sa conférence de presse tenue conjointement avec le président américain le 4 janvier, la moindre différence dopinion en matière de politique extérieure et de guerre. Merkel et Bush se tiennent les coudes dans les guerres dAfghanistan et dIrak, dans laffaire dIran, et surtout au Proche-Orient au détriment des peuples.
Soutenir Israël dans ses velléités de guerre atomique?Le journal dominical britannique Sunday Times a rapporté le 7 janvier sur les plans du gouvernement israélien dattaquer lIran avec des armes atomiques, cela en violation ouverte du droit international. Quentreprend le gouvernement allemand pour y mettre un terme A moins quil ne sagisse de la fameuse raison dEtat «assurer lexistence dIsraël» - exprimée par Angela Merkel en juin 2005, qui permet de soutenir une guerre atomique avec toutes les conséquences de contamination.
Il est grand temps pour toutes les personnes conscientes de jeter un regard perçant sur ces faits et dempêcher que ce train à grande vitesse ne déraille.
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